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Les projets récents

Les domaines dans lesquels le CSPS veut exceller:

Il est vrai que nous avons été grandement motivés par les valeurs véhiculées par Gurusaday Dutt, mais nous avons tenté d’aller au-delà. En effet, nous avons également essayé d’inscrire ses valeurs dans la réalité, et ceci par le biais de divers projets propices au développement des enfants défavorisés, des adultes et des invalides issus de tous milieux. Si la philosophie de Bratachari était basée sur le développement spirituel de l’humanité par la voie de l’apprentissage de l’allégresse, le CSPS, quant à lui, a restauré la spiritualité dans la réalité de tous les jours.

Développement des soins aux enfants et de la nutrition:

En 2008, le CSPS a organisé deux programmes de sensibilisation dans les villages d’Indrabil et de Subhashgram, respectivement situés dans les régions de Purulia et de South 24 parganas (région importante de l’État du Bengale-Occidental dont la préfecture se situe à Alipore) : le premier en janvier (du 26 au 28), et le second en août (du 21 au 23). Ils ont été menés en vue de créer des programmes de sensibilisation parmi les parents, et leurs enfants âgés d’une dizaine d’années et moins. Ces camps de sensibilisation nous ont aidés à analyser et à identifier la cause de leur malnutrition.
Notre équipe était constituée de pédiatres, lesquels ont effectué, aux parents et à leurs enfants, un bilan médical approfondi. En outre, elle a également distribuée des médicaments.

 

En général, l’origine de la malnutrition dont souffrent les enfants à cause du manque d’équilibre dans leur alimentation, n’a pas toujours un rapport avec le pouvoir d’achat ou les moyens dont dispose la famille. Dans la majorité des cas, les parents ne sont pas conscients des conséquences qui résultent de leur incapacité à maintenir une vie disciplinée. Au cours de ces camps de trois jours, le CSPS a fourni de la nourriture aux enfants, et a organisé des camps de distribution de nourriture (distribution de repas à raison de trois fois par jour, pendant trois jours).

 

Étonnamment, ces camps ont permis d’identifier de manière plus précise la nature du problème. Étant donné que le CSPS demeure une organisation de petite taille, la contrainte financière se révèle être l’un de nos principaux freins. Ainsi, même si nous voulons aider la population, cela s’avère parfois difficile du fait que nous dépendons entièrement des subventions de l’État et des dons volontaires. Si les personnes issues de tous milieux décident d’aller de l’avant pour éradiquer la sous-nutrition de masse qui sévit parmi les enfants, notre société pourrait devenir un lieu plus agréable à vivre, et serait alors en mesure d’établir des droits égaux pour tous.

 

Notre groupe cible était les familles classées sous l’indicateur below poverty line (BPL : indicateur identifiant les foyers situés en dessous du seuil de pauvreté). Après avoir organisé ces camps, nous avons compris pourquoi de telles anomalies existaient dans la nutrition des familles.

Nous avons essayé d’identifier les raisons:

Même si les parents sont pauvres, ils ont les moyens de garantir, à raison de trois fois par jour, un repas pour leur famille. Cette dégradation s’explique non seulement par un réel manque d’éducation quant à la manière d’éduquer un enfant, mais aussi par une pure négligence de leur part.

 

La principale cause de la faim est la pauvreté et, lorsque l’on est pauvre, il est vraiment difficile de satisfaire les besoins journaliers.

 

De plus, il est indispensable d’éduquer les mères afin de protéger l’équilibre nutritionnel du couple mère-enfant. Si elles ne savent pas comment, ni quand nourrir leur enfant, le problème de la sous-nutrition peut empirer.

 

C’est la raison pour laquelle le CSPS veut travailler main dans la main avec ces familles, les éduquer et leur distribuer de la nourriture. Pour atteindre ses objectifs, le CSPS appel à une participation massive de la part de toutes les personnes qui se sentent concernées par ce fléau, qu’importent leurs milieux. Cependant, le CSPS a besoin de l’aide du gouvernement, laquelle se traduit par une aide financière, mais nous espérons que plus vos amis et les sympathisants manifesteront, plus il nous sera facile de servir notre cause.

 

Programme de sensibilisation au virus du VIH à Kolkata et dans sa région avoisinante, à Hooghly

Organiser un programme sous la forme d’une journée de sensibilisation au monde de la rue à Bowbazar, un quartier de Kolkata:

La menace du SIDA (syndrome de l’immunodéficience acquise – un virus qui réduit progressivement le système immunitaire du corps humain) qui plane sur la dernière décennie et sur le 21ième siècle s’est transformée en une infection pandémique. Dans le monde entier, plus de 33 millions de personnes souffrent de ce virus mortel et l’Inde, à elle seule, compte plus de 3 millions de contaminés, ce qui la positionne en tant que second pays le plus touché par le virus du SIDA (virus de l’immunodéficience humaine) dans le monde.

 

Le CSPS a pris des initiatives pour faire prendre conscience à la population que seuls des programmes de sensibilisation peuvent empêcher une personne d’être infectée. Malheureusement, même si nous vivons dans l’ère de la robotique et des avancées technologiques, les chercheurs n’ont pas encore trouvé le remède qui pourrait offrir une nouvelle vie aux contaminés. Puisque nous savons que le manque de connaissance rend les gens plus vulnérables, le CSPS essaye de tout son cœur de venir en aide à la population. Bien que le virus ne se propage pas uniquement parmi les populations pauvres, nous arrivons à leur faire prendre conscience de la gravité de ce virus, et cela sur la base d’une bonne éducation et de l’application de mesures adéquates. Il est avéré qu’en l’absence de conseils sur le mode de vie et la santé sexuelle, personne ne peut être épargné par la propagation du virus.

La journée de sensibilisation organisée par le CSPS autour du thème du monde de la rue dans le quartier de Bowbazar, à Kolkata, a diverses caractéristiques.

Tout d’abord, il est nécessaire d’identifier le groupe cible. Pour cela, nous avons décidé de parler aux piétons, aux personnes retournant au bureau, lesquelles empruntent généralement la rue de Bepin Behari Ganguly (BBD Bag) pour revenir à leurs domiciles, situés dans les banlieues.
Ensuite, nous avons également essayé d’entrer en contact avec les groupes sociaux à faible revenu, ou la classe défavorisée constituée principalement des propriétaires de petits magasins, aides sociales etc.

 

Dans la plupart des cas, nous avons remarqué que les personnes étaient très timides lorsqu’elles abordaient cette question, et donc assez réticentes sur certains sujets tels que « Porter des préservatifs pendant un rapport sexuel », « Quelles sont les différentes façons d’être contaminé par le virus du sida » etc.

Il est indéniable qu’une grande partie de notre société a toujours du mal à parler des tabous sociaux, préférant garder le silence, ce qui la rend extrêmement vulnérable face au virus.

 

Le CSPS, par le lancement de programmes de sensibilisation sur le monde de la rue, fait de son mieux pour que les groupes sociaux à faible revenu et les personnes les moins instruites puissent appréhender la gravité de ce problème.

Même si nous parvenons à sensibiliser la population en distribuant des préservatifs gratuits, nous espérons que leur parler des conséquences mortelles du virus du VIH les poussera également à sortir de leur silence et à parler librement de ce sujet, en mettant de côté tous les préjugés et les mythes.

 

Organiser des cours d’éducation sexuelle dans les écoles:

En gardant à l’esprit la menace que représentent non seulement le virus du SIDA/VIH mais aussi les nombreuses autres maladies sexuellement transmissibles, le CSPS, avec l’aide de certaines institutions relatives à l’éducation, a dispensé des cours sur l’éducation sexuelle et la santé individuelle dans les écoles en ciblant les adolescents comme auditoire principal.

 

Lors de ces cours, le CSPS a remarqué que ce sujet intéressait fortement les étudiants, et il semblerait qu’ils se soient adressés à leur « responsable du courrier du cœur » pour trouver les réponses à leurs questions sur la vie, la santé et la sexualité – lesquelles avaient été gardées si longtemps secrètes, par peur de demander.

 

Les cours ont rencontré un grand succès et les bénévoles de CSPS ont répondu chaleureusement aux questions tout en respectant l’anonymat des étudiants (par exemple, durant la session de question-réponse, on a demandé aux étudiants d’écrire individuellement leurs questions sur un papier sans mentionner leur nom, puis de les placer dans une boîte placer devant eux).

 

Grâce à sa méthode interactive, le CSPS a compris que l’éducation sexuelle était absolument nécessaire si la société voulait que sa génération future puisse grandir dans un environnement sain. Aussi, le CSPS apprécierait une participation spontanée de la part des institutions relatives à l’éducation, dans le but d’organiser de tels programmes de sensibilisation dans les écoles et les collèges, et souhaiterait solliciter leur soutien et leur encouragement inconditionnel.

Centres de don du sang:

Chaque année, le CSPS met en place deux centres de don du sang, à Hooghly et à Triveni, et essaye de contribuer à l’immense besoin en sang dans la société.
Bien que faible en nombre, les donneurs de Hooghly (122) et de Triveni (82) ont montré leur volonté d’aider les patients qui ont besoin de transfusion sanguine.

 

Le CSPS est en contact avec diverses banques du sang dans le Bengale-Occidental, et essaye d’encourager les personnes à donner leur sang bénévolement.

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